Au lendemain des championnats d’Europe par équipes de judo à Mulhouse (lire article dédié : CEEN) remportés par la France, deux stages ont été organisés dans l’agglomération Mulhousienne pour faire durer le plaisir et la magie de la victoire, tant pour le public que pour l’une de nos athlètes, Margaux Pinot, ancienne sociétaire de l’A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse, membre de l’équipe de France et championne Olympique en titre (par équipes).

Le premier stage s’est déroulé le dimanche 13 novembre au Centre Sportif Régional de Mulhouse, et concentrait exclusivement des pratiquants Haut-Rhinois, essentiellement des jeunes.

Le second stage quant à lui, faisant l’objet du présent compte-rendu, s’est déroulé en milieu scolaire, à l’école Koechlin de Mulhouse. Un cadre qui mérite une attention toute particulière, touchant des élèves non pratiquants, qui découvrent le judo et ses valeurs. L’occasion pour notre athlète d’aller à la rencontre de ces enfants curieux et intéressés, désireux de comprendre et heureux surtout de découvrir trucs et astuces afin de mieux décrypter la discipline. Avec de grands moments d’échanges et de partage, tant avec le corps enseignant qu’avec les nombreux médias locaux présents, mais aussi durant les séquences techniques ou ludiques, pour la plus grande joie de tous. Le temps s’est soudain figé lorsque Margaux a sorti de son bel écrin sa médaille d’or olympique (Tokyo) : tous les enfants présents (adultes également !) se sont émerveillés en contemplant ce beau trophée, lourd mais oh combien brillant, qu’ils se sont passés de main en main, voir même autour du cou, oscillant entre incrédulité (parfois) et enthousiasme (débordant). Magique et inoubliable !

Photographier pareils moments aussi riches en émotions constitue une expérience tout aussi merveilleuse. Avec l’immense privilège de côtoyer une championne d’exception, accompagnée de son mentor de toujours, William Béhague (mon ancien prof de judo), tout récemment promu au grade de 7ème dan et grand instigateur de ce stage en milieu scolaire.

Autant dire qu’il n’y avait pas que les enfants qui avaient des étoiles dans les yeux ce jour-là : mon Nikon était logé à même enseigne !